• Communauté d'imaginations... (1)

    (Et ça commence ici :)

     

        Jacques est un homme d'une cinquantaine d'années; un représentant de commerce sans doute. Toute sa vie, il l'a passée sur la route; il a toujours vécu à cent à l'heure, sans perte de temps à déplorer. Son épouse à ses côtés, il roule vers l'infini, pense-t-il; ils arrivent tard le soir dans des hôtels qu'ils quittent tôt le matin, avant même le lever du Soleil...
     
        Mais voilà qu'un jour, un jour comme tous les autres, assis derrière son volant, sur la route longue et droite empanachée de brume, il se rend compte de la triste fadeur de son existence; jetant un regard vers sa femme qui scrute le paysage, il réalise qu'il passe à côté de la vie. Ou bien serait-ce la vie qui passe à côté de lui ? Peu importe, c'est vers un effroyable gâchis qu'il court, il l'a compris...
     
        Alors, d'un coup, sa décision est prise; non, il ne changera pas de métier, de vie, il est trop tard pour cela; mais il continuera autrement. Ils continueront, plus exactement, car Corrine, son épouse, le suivra sur cette voie, il en est convaincu. toujours, elle a paru regretter de ne pas pouvoir s'attarder ici ou là, devoir sans arrêt prendre la route sans rien découvrir de ce qui les entoure...
     
        C'est ainsi qu'au milieu de l'après-midi, ils arrêtent leur voiture sur le parking d'un hôtel. Leurs rares bagages déposés dans une des chambres, ils vont ensuite tous deux s'asseoir au fond de la grande salle commune; et ils commencent à parler. Parler de tout, de rien, de choses qu'ils n'avaient jamais pris le temps d'évoquer; et ils laissent le temps passer...
     
    A suivre (traduction: à vos claviers !)
     
    (Voilà; proposez donc vos suites sous forme de commentaires, je tâcherai de déterminer celle qui convient le mieux à mon avis [bah oui, c'est quand même à moi de choisir...] et j'en ferai le prochain épisode, et ainsi de suite. N'oubliez pas, n'allez pas jusqu'à la fin, laissez-en pour les autres... ou proposez un nouveau début d'histoire après, c'est selon).

  • Commentaires

    1
    Mardi 27 Juin 2006 à 16:33
    ch'ais pas trop
    Ils changent de vie totalement. Soit ils décident d'élever des chèvres dans le Larzac, soit ils se lancent dans un tour du monde tous les deux, sans aucune limite de temps. Je ne sais pas si ça va t'inspirer.
    2
    Lundi 25 Septembre 2006 à 11:52
    rester comme ça
    Un représentant de commerce ça voyage affreusement seul. Les déplacements coûtent chers ! Alors celui là imaginons que son patron lui rembourse tous les frais même ceux de son épouse. Nous voilà dans un conte de fée même pas imaginable, surtout par un comptable ! Mais tous les lecteurs/trices ne sont pas des comptables. Certains/nes reviennent du château de dracula. (je sais c’est en Roumanie mais quand tous les frais sont remboursés !) Alors version médef le représentant est un vampire et sa femme Une vampiresse. Ce qui exclu qu’ils puissent vendre de l’ail, des crucifix et des balles en argent. Mais tout le reste est possible, même diffuser des ouvrages de philosophie grecque… C’est peut être aussi un écrivain qui vend ses livres en faisant du porte à porte. Alors il écrit pour des personnes sensibles, des Mireille , des lucille. En effet sa maman à lui s’appelle Micille-lureille ! (je laisse imaginer le texte des livres tellement beaux qu’ils renouvellement à eux seuls… toute la littérature occidentale, et d’ailleurs….
    3
    Lundi 25 Septembre 2006 à 12:32
    Missile-Lurette ?
    sinon, c'est une bonne idée, je l'admets; et puis merci... Mais il faut que ça colle avec le deuxième épisode, déjà paru :p Je vais voir quand même; je ne suis pas comptable, de toute façon...
    4
    Lundi 25 Septembre 2006 à 16:23
    Mirette lucide
    Je ne permettrais pas de prendre la suite dans votre blog, simplement c'est un délire perso inspiré par ce que vous écrivez ! Oui chacun à sa place vous inspirez !
    5
    Lundi 25 Septembre 2006 à 16:26
    Mirette luci 2
    pour le comptable c'est autobiographique j'ai sévi comme, j'ai même fait un peu la chiourne, enfin pas trop suis pas méchant !!!
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    6
    Lundi 25 Septembre 2006 à 20:29
    Si, philotès !
    C'est l'intérêt justement, d'intervenir dans cette histoire ! Sois prolixe !
    7
    Mardi 26 Septembre 2006 à 09:04
    prolixe ? vous l'aurez voulu !
    A son tour le représentant (50 ans) écrit une histoire aux deux jeunes filles, Mireille et Lucille, à moins que ce ne soye la même dédoublée ? C’était sur le front d’une guerre inconnue pour des raisons inconnues dans une région inconnue (ce qui fait le plus vrai ce sont les causes inconnues. En effet on ne sait jamais vraiment pourquoi les hommes se battent surtout eu égard aux conséquences extrêmes pour eux de la guerre.) Cruauté des cruauté les jeunes filles participent aussi au conflit et c’est ce qui explique l’inhumanité insoutenable ses guerres modernes en général et de celle-ci en particulier. ATTENTION l'histoire commence. Il était une fois un très beau jeune homme. Le pauvre croise par hasard la route de Lucille, en tenue de combat dans une tranchée. De cette guerre inconnue dans une région….etc… (je stoppe ici tout de suite l’interprétation qui consiste à croire que les filles s’engagent à la guerre pour rencontrer des garçons. Il y a plus chiant et plus bruyant que ça, ça s’appelle les « boites », là assises en embuscade dans un bruit pas possible, elles ce sont peint la figure et ont changé de tenue, comme à la guerre la nuit, alors nul besoin de déclarer ouvertement les hostilités) Lucille sourit au beau jeune homme. Mais autant il est vrai qu’un seul sourire de jeune fille puisse changer toute la vie d’un homme autant il n’a aucun effet sur leur destin collectif. Nous verrons plus bas pourquoi. Lucille se dit, « beau comme il est il ne va même pas me regarder » Elle à tort, c’est leur destin. Il la regarde et tombe éperdument amoureux d’elle. C’est le coup de foudre. Suivit instamment, pour lui, d’un obus de mortier dans la figure. Un instant elle y a cru au destin. Et elle a eu raison. Sauf que ce n’était pas encore le bon. Mais il viendra surtout quand on ne l’attend plus.. Mais s’il est vrai que le bon la brute et le truand peuvent exister dans la vie d’une femme. Bien souvent hélas elles ont la brute et plus rarement le truand. (Le bon c’est quand même aussi assez courant.) Pour la consoler saluons ici le destin de Lucille qui à été fabriquée par la nature pour rendre un homme heureux (et un seul !) Car on l’a dit elle ne peut rien sur leur destin collectif. Souhaitons lui de rencontrer le bon, d’éviter la brute et d’arnaquer le truand, bien qu’en pratique c’est toujours le bon qui se fait avoir !!! Mais où donc est le conte de fée dans ce récit ? Il arrive soyez sans crainte. Car inévitablement Lucille est comme toutes les jeunes filles cannibale par nature Elle mange le pauvre garçon. Et oui on se fait tous bouffer par elles et c’est féerique croyez moi (C’est le vieux qui écrit et c’est en connaissance de cause !)
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