• Bon, je suis un peu ennuyée ; j'ai rédigé mon (enfin, notre) Episode 2 , et puis en même temps voilà que Philotès propose une suite que j'adore (si, Philotès, je t'assure)à l'Episode 1 (Pfff, la flemme de mettre le lien). Alors je ne sais pas si je dois faire un Episode 2bis, ou bien recommencer encore, ou alors abandonner mon clavier et m'enfuir en courant jusqu'en Tchéquoslovaquie au moins (en espérant que là-bas on pourra m'aider, ce qui n'est pas sûr). A vous de me dire, du coup...


    Mir', cannibale jusqu'au bout des ongles (qu'elle a très propres d'ailleurs, ils sont soigneusement lavés et manucurés après chaque sacrifice...)


    1 commentaire

  • ...ça ne vous inspire pas ? Même rien qu'un peu ?

    :-)


    Mir', acharnée.

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  • (Voilà voilà, souvenez-vous; nous avions laissé Jacques et Corrine dans un hôtel, à se demander s'ils allaient, selon vous, élever des chèvres dans le Larzac ou faire le tour du monde... Comme vous ne vous bousculez pas au portillons, amis bloggeurs inspirés, j'ai imaginé la suite que voici...)
     
    EPISODE 2.
     
    ...Jacques et Corrine sont repartis sur la route de la veille, qui traverse de part en part le plateau de Larzac. Le brouillard est toujours là, les accompagnant comme un ami trop fidèle ; mais ils sont trop à leur nouvelle vie pour considérer cela comme un signe, ou même s'en soucier. Il est presque dix-neuf heures lorsqu'ils entrent dans un petit village gris, posé dans une dépression au coeur du plateau. Soudain, sans raison, le moteur cale et la voiture s'arrête. Jacques a juste le temps de tourner le volant, et la vieille berline stoppe sur le bord de la route...

    Il aurait dû le savoir, faire réparer la voiture quand il était encore temps. Déjà le mois dernier, il avait eu le même problème ; mais il y avait un garagiste à proximité. Tandis que là... Corrine allume son téléphone portable : évidemment, il ne capte pas. Les voilà donc à pied, dans ce petit village à l'air désert. Les maisons, les rues, tout porte les marques de l'occupation par l'Ordre des Hospitaliers, cousins de Templiers, au début du Moyen-Age. Restes de fortification, implantation des bâtiments... Mais la région est pleine d'anciennes commanderies et de villes fortifiées remontant à cette période. L'impression qui s'en dégage est prenante ; on ne sait pas trop qui l'on croiserait au coin de la rue... si on croisait quelqu'un. Mais personne. Pas une âme en vue, pas de circulation sur la route non plus... Finalement, le couple s'arrête devant ce qui a dû être une tour médiévale. Tour défensive, ou tour grenier, c'est impossible de le déterminer. Avec la brume, on n'en voit pas même le sommet. Sur la porte, un écriteau : "Gîte de la Tour"... Ils frappent.

    "Oui ?"

    C'est une jeune femme qui vient leur ouvrir ; une vingtaine d'années, brune, des lunettes. Une étudiante, sans doute, qui travaille là pour payer ses études ou comme stagiaire; c'est du moins ce que pense Corrine. Libre à vous d'y croire ou non. Ils lui expliquent leur souçi.
    "Ah, je vois... C'est ennuyeux, vous n'allez pas pouvoir téléphoner d'içi ; le téléphone est dans l'accueil de la Tour, qui est en réalité un musée, et cette pièce est fermée à clef par ma supérieure à dix-neuf heurs juste... Elle revient demain ; à neuf heures, pas avant. Et il n'y a pas de réseau dans le village, malheureusement...
    _Et personne d'autre n'a le téléphone, dans le village ?
    _Non, je ne crois pas. Je suis désolée".

    Après d'âpres négociations, Jacques et Corrine apprennent que le gîte est en réfection; ils ne peuvent donc pas y dormir jusqu'au lendemain pour attendre l'accès au téléphone. Enfin, la jeune femme qui leur a ouvert émet une suggestion :
    "Vous pourriez peut-être dormir... dans la Tour ? J'ai la clef; pas celle de l'accueil bien entendu, mais vous pourriez accéder aux étages supérieurs. Par contre, vous n'aurez pas de lumière..."


    (Voilà; maintenant, à vous de proposer la suite ! Je ne vais quand même pas faire tout le travail à votre place...)


    2 commentaires
  • (Et ça commence ici :)

     

        Jacques est un homme d'une cinquantaine d'années; un représentant de commerce sans doute. Toute sa vie, il l'a passée sur la route; il a toujours vécu à cent à l'heure, sans perte de temps à déplorer. Son épouse à ses côtés, il roule vers l'infini, pense-t-il; ils arrivent tard le soir dans des hôtels qu'ils quittent tôt le matin, avant même le lever du Soleil...
     
        Mais voilà qu'un jour, un jour comme tous les autres, assis derrière son volant, sur la route longue et droite empanachée de brume, il se rend compte de la triste fadeur de son existence; jetant un regard vers sa femme qui scrute le paysage, il réalise qu'il passe à côté de la vie. Ou bien serait-ce la vie qui passe à côté de lui ? Peu importe, c'est vers un effroyable gâchis qu'il court, il l'a compris...
     
        Alors, d'un coup, sa décision est prise; non, il ne changera pas de métier, de vie, il est trop tard pour cela; mais il continuera autrement. Ils continueront, plus exactement, car Corrine, son épouse, le suivra sur cette voie, il en est convaincu. toujours, elle a paru regretter de ne pas pouvoir s'attarder ici ou là, devoir sans arrêt prendre la route sans rien découvrir de ce qui les entoure...
     
        C'est ainsi qu'au milieu de l'après-midi, ils arrêtent leur voiture sur le parking d'un hôtel. Leurs rares bagages déposés dans une des chambres, ils vont ensuite tous deux s'asseoir au fond de la grande salle commune; et ils commencent à parler. Parler de tout, de rien, de choses qu'ils n'avaient jamais pris le temps d'évoquer; et ils laissent le temps passer...
     
    A suivre (traduction: à vos claviers !)
     
    (Voilà; proposez donc vos suites sous forme de commentaires, je tâcherai de déterminer celle qui convient le mieux à mon avis [bah oui, c'est quand même à moi de choisir...] et j'en ferai le prochain épisode, et ainsi de suite. N'oubliez pas, n'allez pas jusqu'à la fin, laissez-en pour les autres... ou proposez un nouveau début d'histoire après, c'est selon).

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