• J'suis fatiguée...
    C'est pas étonnant; avec la vie que j'ai menée en août.
    C'est malin, vive les vacances...
    Mais bon, de toute façon, j'aime pas dormir
    Alors bon. Faut pas s'étonner non plus.
    Même le café reste impuissant face à ça
    Et j'ai toujours ce goût dans la bouche
    Insipide, et pourtant insupportable
    Et l'image de la bile sur l'émail du lavabo. Ignoble...
    Je commence à les connaître
    Les carreaux blancs du mur de la salle de bains
    Tous les matins le nez sur la cuvette
    Si je picolais, encore...
    Mais non. Même pas...

    Mir'

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  • Et alors, on est pas réveillés ? On ne cogite pas beaucoup sur la Communauté, je trouve...Ouais, bon, c'est pas grave; après tout c'est juste une idée à moi, une idée à la c*** en somme. En fait, de toute façon je suis hyper-contente, parce que... je viens tout juste d'avoir mes exams !!! C'est la fête !!! En plus j'avais quasiment pas bossé ces vacances (bah non, me direz-vous si vous avez suivi, puisque j'étais sur le Larzac...), et j'avais foiré le premier examen de 2ème session parce que j'étais claquée (revenue la veille, la moitié de la France en train, le reste en voiture, grosse teuf l'avant veille, etc...) alors voilà, je n'y croyais plus. Grossière erreur !Mir'

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  • (Voilà voilà, souvenez-vous; nous avions laissé Jacques et Corrine dans un hôtel, à se demander s'ils allaient, selon vous, élever des chèvres dans le Larzac ou faire le tour du monde... Comme vous ne vous bousculez pas au portillons, amis bloggeurs inspirés, j'ai imaginé la suite que voici...)
     
    EPISODE 2.
     
    ...Jacques et Corrine sont repartis sur la route de la veille, qui traverse de part en part le plateau de Larzac. Le brouillard est toujours là, les accompagnant comme un ami trop fidèle ; mais ils sont trop à leur nouvelle vie pour considérer cela comme un signe, ou même s'en soucier. Il est presque dix-neuf heures lorsqu'ils entrent dans un petit village gris, posé dans une dépression au coeur du plateau. Soudain, sans raison, le moteur cale et la voiture s'arrête. Jacques a juste le temps de tourner le volant, et la vieille berline stoppe sur le bord de la route...

    Il aurait dû le savoir, faire réparer la voiture quand il était encore temps. Déjà le mois dernier, il avait eu le même problème ; mais il y avait un garagiste à proximité. Tandis que là... Corrine allume son téléphone portable : évidemment, il ne capte pas. Les voilà donc à pied, dans ce petit village à l'air désert. Les maisons, les rues, tout porte les marques de l'occupation par l'Ordre des Hospitaliers, cousins de Templiers, au début du Moyen-Age. Restes de fortification, implantation des bâtiments... Mais la région est pleine d'anciennes commanderies et de villes fortifiées remontant à cette période. L'impression qui s'en dégage est prenante ; on ne sait pas trop qui l'on croiserait au coin de la rue... si on croisait quelqu'un. Mais personne. Pas une âme en vue, pas de circulation sur la route non plus... Finalement, le couple s'arrête devant ce qui a dû être une tour médiévale. Tour défensive, ou tour grenier, c'est impossible de le déterminer. Avec la brume, on n'en voit pas même le sommet. Sur la porte, un écriteau : "Gîte de la Tour"... Ils frappent.

    "Oui ?"

    C'est une jeune femme qui vient leur ouvrir ; une vingtaine d'années, brune, des lunettes. Une étudiante, sans doute, qui travaille là pour payer ses études ou comme stagiaire; c'est du moins ce que pense Corrine. Libre à vous d'y croire ou non. Ils lui expliquent leur souçi.
    "Ah, je vois... C'est ennuyeux, vous n'allez pas pouvoir téléphoner d'içi ; le téléphone est dans l'accueil de la Tour, qui est en réalité un musée, et cette pièce est fermée à clef par ma supérieure à dix-neuf heurs juste... Elle revient demain ; à neuf heures, pas avant. Et il n'y a pas de réseau dans le village, malheureusement...
    _Et personne d'autre n'a le téléphone, dans le village ?
    _Non, je ne crois pas. Je suis désolée".

    Après d'âpres négociations, Jacques et Corrine apprennent que le gîte est en réfection; ils ne peuvent donc pas y dormir jusqu'au lendemain pour attendre l'accès au téléphone. Enfin, la jeune femme qui leur a ouvert émet une suggestion :
    "Vous pourriez peut-être dormir... dans la Tour ? J'ai la clef; pas celle de l'accueil bien entendu, mais vous pourriez accéder aux étages supérieurs. Par contre, vous n'aurez pas de lumière..."


    (Voilà; maintenant, à vous de proposer la suite ! Je ne vais quand même pas faire tout le travail à votre place...)


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  • Petit coussin, pour s'asseoir dessus
    Petit cousin, pour taper dessus
    Petit voisin, pour faire ses débuts
    Petit pépin, je n'en mangerai plus...


    Mir' (enfin de retour !)

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